« Faut être zen », « Ça va, je suis zen », « J’aimerais bien être un peu plus zen »… Ces expressions, passées dans le langage courant, donne peu le sens réel de la pensée Zen. Ils sont un vague équivalent à « être calme », « ne pas s’énerver »…
Pourtant, le bouddhisme, et notamment le bouddhisme Zen, ce n’est pas une méthode (à la mode) pour chasser de soi la colère et l’énervement. C’est une vision révolutionnaire du monde (comme l’explique souvent Fabrice Midal, notamment dans une émission récente sur France Inter, dans le « Grand Bien Vous Fasse » d’Ali Rebeihi du 9 décembre 2016). Une manière simple qui vous amène regarder le monde en face. Maître Taisen Deshimaru (moine Zen japonais qui enseigna en France, et qui illustre ce volume-ci) disait d’ailleurs souvent : « Zazen, c’est aussi la souffrance. »
C’est également ce que montre ce petit volume de koan (énigmes lapidaires) et autres courtes paroles des maîtres Zen. C’est une pensée vivifiante car déstabilisante. « Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ? »
Un dernier conseil : « Si vous croisez le Bouddha, tuez le Bouddha !«